48 ans d'existence,
142 numéros parus…

La revue de poésie Arpa a été fondée en 1976 à Clermont-Ferrand, par des poètes auvergnats et bourbonnais regroupés en association. Elle a été à l'origine présidée par Pierre Delisle, dirigée jusqu'en 1984 par Roger Siméon, puis par Gérard Bocholier et Jean-Pierre Siméon. Depuis 1991, Gérard Bocholier assume seul cette direction.

Ce n'est pas une revue de littérature et de poésie régionales, mais « une des rares revues de référence sur la poésie contemporaine française et étrangère » (Annuaire des métiers du livre en Auvergne), qui se veut très sélective et exigeante.

Les poètes fondateurs – Pierre Delisle, Roger Siméon, Michel Sauret, Albert Fleury, Christian Moncelet, Pierre-Abel Hauvette, Jean-Michel Croisille, Jean-Pierre Farines, Jean-Pierre Siméon et Gérard Bocholier – ont été rejoints au fil des années par Annie Cattin, Marianne Siméon, Christiane Keller, Colette Minois, Franck Castagné, Chantal Dupuy-Dunier. En décembre 2008, Pierre Maubé a été élu au conseil de rédaction, ainsi que François Graveline en 2012. Lionel Balard et Fabrice Boyer l'ont intégré, en 2018 pour le premier et en 2022 pour le second.     

Sans aucune orientation autoritaire pour les textes inédits de création et de critique qu'ils se proposent de publier, les animateurs d'Arpa veulent rester ouverts à une grande diversité de styles « dans la mesure où leur lyrisme se développe dans les profondeurs de l'être intérieur ». On peut parler véritablement d'un esprit Arpa.

Notre diffusion se fait principalement par abonnements. Outre de nombreux particuliers, beaucoup de bibliothèques, d'universités et de centres culturels sont abonnés. Nos lecteurs sont toujours plus nombreux en France et à l'étranger. La reconnaissance du travail accompli vient aussi de créateurs de premier plan.

Au sommaire du numéro 50-51 de mars 1993, figuraient les noms de Philippe Jaccottet, Jean Grosjean, Claude Roy, Roger Munier, Jean-Claude Renard, Jacques Réda, Charles Juliet, Pierre Oster, Jean-Pierre Lemaire, Anne Perrier…

Arpa fait une grande place à la poésie étrangère : par exemple, dans le numéro 91-92 de juin 2007, on trouve des traductions de Stefan George (Allemagne), Rachel (Israël), Attila Jozsef (Hongrie), Chawqî Baghdâdi (Syrie), Tiziana Colusso (Italie), Julio Pazos Barrera (Équateur), Olga Votsi (Grèce)…

Dans chacun de ses numéros, Arpa tient aussi à publier des poèmes d'auteurs encore inconnus.

Le regard des autres

On ne présente plus Arpa, revue sobre et superbe de poésie exigeante. (Jean-Jacques Nuel, Casse, 1996)

Presque toutes les grandes voix de la poésie actuelle se sont retrouvées à un moment donné au sommaire d'Arpa… On y retrouve aussi des poètes confirmés à parts égales avec des auteurs débutants. (Georges Cathalo, Friches n° 59, 1997)

Une revue de poésie qui n'a cessé, durant toutes ces années, de proposer un florilège de textes qui tous sont des actes de foi en la poésie. (Patrick Amstutz, Le journal du Jura, 1999)

L'une des revues les plus ouvertes et les plus variées du paysage poétique français. (Jean-Yves Masson, La Quinzaine littéraire, 2000)

L'une de nos plus solides revues poétiques (Emmanuel Hiriart, Poésie première, 2002)

La très belle revue Arpa, dirigée par Gérard Bocholier, a eu 23 ans en 2000. Il faut donc saluer ici non seulement l'exceptionnelle longévité dans un champ poétique où les revues ne durent souvent que ce que durent les roses, mais aussi la qualité jamais démentie de ses sommaires, ceci expliquant sans doute cela. (Bernard Mazo, Aujourd'hui Poème, 2000)

Ce qui frappe quand on ouvre Arpa, c'est d'abord la qualité. Celle des auteurs élus, qualité des illustrations (photos, huiles, encres…) et qualité de la mise en page, claire, fluide et sobre. (Joël Poiret, Glanes, 2006)

Elle fait rayonner le travail poétique dans ses deux composantes majeures: le chant et la méditation. (Lucien Noullez, revue belge)

Une revue où quasi chaque page mérite d'être lue, et un travail remarquable de Gérard Bocholier et son équipe. (Yves Namur, Le Journal des poètes, 2016)

Avec Arpa, le lecteur curieux ne sera jamais déçu car il trouvera là de quoi assouvir sa faim…
Un exemple pour d'intrépides poètes qui voudraient se lancer dans l'aventure revuistique. (Georges Cathalo, Texture, 2016)

Brigitte Batteux, Arpa 84